vendredi 13 juillet 2012

ELO#111 - Encore un massacre en Syrie

Vendredi 13 juillet 2012 (désolé pour le retard!)

Message de la revue Autrement:

Après Houla en mai et Al-Koubeir en juin, c'est Treimsa, village de la région de Hama, qui a été entièrement vidé de ses habitants par les tueries et les bombardements il y a 48 heures. Ce crime s'ajoute à la liste qui ne cesse de s'allonger depuis un an et demi dans un silence ou une retenue critique pour le moins gênante.

Les Syriens en France rencontrent d'énormes difficultés à mobiliser l'opinion autour de la situation syrienne. Cette situation est liée au fait que certaines des organisations de gauche qui ont pu se mobiliser largement autour des révolutions égyptienne et tunisienne ne se mobilisent pas de la même façon à leurs côtés, soit qu'ils préfèrent se taire et ne pas se prononcer sur la situation, soit qu'ils considèrent que c'est une guerre civile et non pas une révolution, soit pire qu'ils considèrent que cette révolution est l'expression d'un complot occidental

Nous, militants, artistes, citoyens Syriens, Tunisiens, Algériens, Égyptiens, Palestiniens et Français nous interrogeons, sur le moyen de faire pression sur ces organisations pour qu'elles prennent position clairement sur la question syrienne. Nous nous adressons aussi aux médias français afin qu'ils relaient notre appel qui est celui d'une position anti-impérialiste claire. Nous ne faisons de concession à personne, sauf à la volonté du peuple syrien de s'émanciper par tous les moyens et pour en finir avec la dictature de Bachar Al-Assad.

De la même façon que nous disions vive les révolutions égyptiennes et tunisiennes, en sachant pertinemment que le jeu des grandes puissances s'immisceraient dans leurs sillages, nous soutenons aujourd'hui le mouvement syrien qui, au-delà de toutes les manoeuvres, a sa propre réalité.

Pétition:
http://www.petitions24.net/signatures/stop_massacres_in_syria_frar

Bonne nouvelle: l'opposition syrienne envoie chier BHL... Ammar Qorabi, qui dirige l'Organisation nationale des droits de l'homme, exilé au Caire ; Omar Al-Azm, anthropologue, professeur à l'université de l'Ohio ; Adib Shishakli, petit fils d'un ancien président de la République syrienne, également installé aux Etats-Unis; Georgette Alam; Burhan Ghalioun, écrivain, professeur à la Sorbonne; Subhi Hadidi, écrivain et journaliste; et Farouk Mardam Bey, éditeur appellent au boycott du philosophe, « ennemi des droits des Palestiniens ».
http://blogs.rue89.com/neo-arabia/2011/07/03/des-opposants-syriens-rejettent-le-soutien-encombrant-de-bhl-212044
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Les photographes parlent, dans le cycle Paroles de Photographes à la Maroquinerie:
https://www.facebook.com/events/319880411431493/
http://www.youtube.com/user/parole2photographes

Au coeur des Services Publics, Carnet d'urgences, Grégoire Korganow:



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Samedi soir, le concert (gratuit) du grand retour de Gnawa Diffusion, pour fêter une autre identité nationale à la Cité de l'Immigration
http://www.histoire-immigration.fr/2012/5/gnawa-diffusion

Dimanche, concert de D'Angelo au Bataclan. Le concert de 45 minutes à Montreux est visible en entier sur youtube:




On ne s'en lasse pas, Sharon Jones en concert dans les studio de RTL, en 13 chansons:
http://www.dailymotion.com/playlist/x24tao_rtl-fr_concert-rtl-de-sharon-jones/1#video=xrxj7d

Pour ceux qui se souviennent de Toni Green à Porretta (chronique dans Siné Hebdo), la voici en guest star du CIV Soul Band de Valbonne de Jean-François Jacomino, avec solo de guitare de Aurélie Forestier. Une première vidéo, d'autres à suivre:




Toujours dans le concert hommage à Tim Maia, de 1999, et funky aussi, cette fois ci c'est Pedro Mariano, le fils d'Elis Regina, le frère de Maria Rita, dans O Descobridor dos Sete Mares:



Le guitariste de blues Albert King, dans une drôle de chanson de Noël de 1974, Santa Claus wants some lovin'

Le grand pianiste de la Nouvelle Orléans, James Booker, dans son magnifique blues, Let Them Talk

Un petit classique de Louis Jordan, Don't Let The Sun Catch You Crying en 1966:


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Un chouette duo, The Soul of John Black, dans un beau morceau de 2011, Dream (Turn Off The Phone) (le site web sur lequel je stocke les fichiers de musique a effacé le fichier, détectant un conflit de copyright, espérons que ce soit exceptionnel...).

Turn off your phone, turn off your computer
and come over baby, i be good to you
just lay back and kick up your feet
stay for a little while and rock you to sleep

so you can dream, oh dream
of a place where there's no "hurry up and go"

take off your clothes and let down your hair
stay for a little while cause ain't nothing going on out there
just let me do something good for you
i know you wanna relax so go ahead and kick back

turn off your phone and shut down your computer
i got a few thangs i know it's gonna soothe you
don't be afraid it's just so you can relax
i know you got a lot of things going on
but it's time to kick back
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Et encore un bon rap de Youssoupha, Rap Franc CFA (2011 aussi)


On peut pas oubliez la France-Afrique
Nique le temps des colonies
Instinct de guerre pour un homme de paix
Message de paix en temps de guerre
C'est çà même
Aux vrais militants de la diaspora
A la jeunesse révoltée d'Égypte et de Tunisie
Aux Ivoiriens dans la guerre civile
Une pensée pour le peuple d’Haïti
Affranchis, insoumis
A quel crew tu affilies
Goutes mes rimes infinies
Et le sang coule, mon stylo souffre d'hémophilie
Le glock fait Boum, pas de guili guili
Je suis debout, mes paroles bougent
M'arrachent la bouche comme le pili-pili
Du haut du Kilimandjaro je guette nos terres
La paix est finie
Nos darons sont biens trop fiers
Toujours en guerre et mon Afrique se résigne
Un continent en forme de gun, finalement c'était un mauvais signe
Tout nos vestiges millénaires mais cependant
Ils disent que ça fait seulement 50 piges qu'on est indépendants
Qu'on obéisse et qu'on se couche, mec
Pendant qu'ils font du biff sur la misère de l'Afrique, comme Bernard Kouchner
Ca coûte cher l'espoir quand la misère s'accroit
Revers du pays de l'hiver, désormais c'est la croix et la bannière
L'Europe n'a rien d'amical
Ca me fait pas rêver les croisières
Mon premier bateau s’appelait Amistad
Derrière les palissades, grands coeur et dépendance
Grandeur et décadence des chefs d'Etat sans coeur et dégradant
Ecrasante histoire, l'espoir est à la cave
Mon coeur criblé de balles comme un bus Togolais à la CAN
Du placard faudra un jour sortir ce thème
Mais tu sais bien mon frère quand l'argent parle la vérité se tait
Et mon slogan devient une devise monétaire c'est ça
T'avais jamais entendu de rap Franc CFA
C'est ça même
Rend hommage à la jeunesse Africaine
Prims parolier le lyriciste Bantou
En noir et Blanc en attendant l'album Noir Désir
Je donne toute ma force au courageux peuple de Cote d'Ivoire

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